Partir après le BUT

Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour poursuivre vos études à l’étranger après un BUT TC ; vous pouvez opter pour des poursuites d’études courtes (niveau Bachelor notamment dans le cadre de diplômes conjoints), ou longues (Masters).

Dans tous les cas, très souvent, vous verrez que votre IUT ou votre Université ont des relations particulières avec des Universités étrangères. Vous pourrez donc utiliser ces accords pour faciliter vos études à l’étranger. Mais attention, une année d’études à l’étranger se prépare TRES à l’avance. Les systèmes sont nombreux (Erasmus n’est que l’un d’entre eux), vous pourrez éventuellement bénéficier d’aides financières, etc.

Il vous faudra donc discuter très tôt des possibilités qui vous sont offertes avec le responsable des relations internationales de votre département, celui de l’IUT, voire celui de votre Université. Ces différents interlocuteurs vous l’expliqueront, mais faites attention également au fait qu’un diplôme acquis à l’étranger peut ou peut ne pas vous permettre une poursuite d’études en France.

Partir pour maîtriser une langue étrangère est un choix intéressant, voire vital selon les emplois que vous voudrez poursuivre (commerce international, etc.) ; mais soyez attentifs aux conditions de votre départ. Si vous partez pour louer un logement avec des français et ne vous retrouver qu’entre vous, l’apprentissage de la langue ne sera pas plus facile qu’en France… Privilégiez plutôt les locations avec des étudiants d’autres pays, et mieux encore, trouvez-vous un « job » d’appoint : c’est là que vous apprendrez réellement à connaître votre pays d’accueil !

Les études courtes à l’étranger

Beaucoup de nos anciens étudiants ont choisi de passer une année à l’étranger après le DUT. Évidemment, les lieux d’étude dépendent de la localisation géographique des départements, et dans tous les cas, les pays anglo-saxons constituent une destination privilégiée. Les diplômes que vous passerez dépendent également des pays où vous vous rendrez ; dans les pays anglo-saxons, il s’agit prioritairement du « National Diploma » ou du « Bachelor » (en un ou deux ans), mais l’harmonisation européenne vous permet aujourd’hui de trouver des niveaux de diplôme à peu près équivalents dans toute l’Europe. Il faut néanmoins que vous soyez attentif au problèmes des équivalences, a fortiori si vous ne souhaitez passer qu’une année à l’étranger pour revenir achever vos études en France : les diplômes passés à l’étranger ne seront pas toujours reconnus.

Soyez attentif à un point important : le coût des inscriptions dans une Université étrangère. Il existe des systèmes de diplômes « conjoints », où vous vous inscrivez à la fois en France et à l’étranger, ce qui vous permet de bénéficier d’un certain nombre de services liés à votre inscription en France, et aussi d’avoir des frais d’inscription réduits à l’étranger (ex « DUETI »).

Les études longues à l’étranger

A la sortie du BUT, beaucoup de nos anciens étudiants ont passé une année à l’étranger (Cf. « Études courtes »), ci-dessus. Certains y prennent goût, et poursuivent alors leurs études, souvent dans le pays qui les a accueillis. Ce n’est qu’une fois dans ce pays que vous prenez connaissance des systèmes d’enseignement, et que vous pouvez découvrir les opportunités que constituent la poursuite d’un cycle long à l’étranger. Mais dans ce cas, cette poursuite dépendra des résultats que vous aurez obtenus dans votre première année d’études dans le pays.